Les répétitions Depuis la première fois, dont Farinelli chanta dans la pièce à côté de la chambre du roi, le roi demanda au castrat de répéter chaque soir la même pratique musicale, mais à son côté, dans la chambre royale. Le bien-être du roi dépend désormais de l' qu'il demande à recevoir chaque soir dans sa chambre. Farinelli devient une sorte de médicament pour le roi et une personne qui l'écoute jusqu'à la fin de sa vie. La répétition, selon Freud n'est qu'une manière de « se souvenir de quelque chose non plus oubliée, mais refoulée », ses motifs obéissent au principe de plaisir. Freud écrit encore « il existe, dans la vie psychique, une compulsion de répétition qui se place au-dessus du principe de plaisir. » Le refoulé fait retour jusqu'à ce que le refoulement ait été levé. 231 antibiotique musical 232 Si le roi se souvient, il ne répète plus car c'est impossible de répéter et de se souvenir au même temps et le souvenir remplacera la répétition. Mais Philippe V a une au souvenir qui permet la répétition chaque soir : « la répétition la résistance elle-même. » résistance est 233 Luynes, duc de (1860-1865), , Paris, Dussieux et Soulié, dans Barbier, P. (1994), …, op. cit. Les sources nous parlent d'une aversion du roi pour la musique qui oblige la reine à proposer les effets du chant du castrat dans une pièce à côté, en espérant que le roi l'accueille. 231. Mémoires sur la cour de Louis XIV Farinelli : le castrat des Lumières Freud, S. (1981), (1920), dans , Petite bibliothèque Payot. 232. Au-delà du principe de plaisir Les essais de psychanalyse Freud, S. (2016), (1926), Paris, PUF. 233. Inhibition, symptôme et angoisse