« AU COMMENCEMENT, DIEU CRÉA LES CIEUX ET LA TERRE115 »
L'auteur de la Genèse utilise des termes précis qui indiquent clairement que rien n'existait avant la Voix Créatrice, seulement la masse chaotique des eaux primordiales, « la Terre était informe et déserte et les ténèbres couvraient l'abîme116 », et le souffle de Dieu, qui est présenté à l'extérieur du chaos, « l'esprit de Dieu planait…117 »
L'origine du monde, donc, commencerait par une voix.
Sur la base du symbolisme numérique, la Bible nous présente la naissance de la vie en six jours et la bénédiction du septième jour, le repos de Dieu.
Le chiffre sept, en effet, indiquant la totalité, l'achèvement de quelque chose, nous amènerait à penser que peut-être la création n'est pas terminée, elle serait encore en cours et que le septième jour attend donc un huitième jour et une reproduction d'autres jours semblables aux précédents, mais développés vers une évolution. Ce que j'essaie d'expliquer ici, c'est l'image pertinente qui apparaît dans mon esprit, en pensant aux sept jours de la Genèse et aux sept notes de la musique.
115. La Bibbia TOB (2010), Torino, Editrice Elledici, Gen 1,1a, b, c.
116. Ibidem, 1, 2d.
117. Ibidem, 1, 2e.